Lien entre règles et charge mentale
7 juillet 2025

📌 Points clés à retenir
Ce podcast met en lumière le lien entre la charge mentale et le cycle menstruel. Camille y décrit les quatre phases du cycle et leurs effets émotionnels, avec un pic de tensions prémenstruelles. La société actuelle impose encore aux femmes une double charge mentale : celle du foyer et celle des variations hormonales. Elle partage ses astuces pour mieux vivre ces états grâce à une meilleure écoute de soi. Les conseils pratiques incluent l’usage de culottes menstruelles confortables, des moments pour soi, et des activités apaisantes comme le yoga ou la cuisine spécifique aux règles.
Aujourd’hui Major Movement prend le contrôle de notre podcast La Famélia pour nous parler de la charge mentale et de son potentiel lien avec le cycle menstruel avec Camille.
Qu’est-ce que la charge mentale ?
La charge mentale se définit par le fait de penser de manière simultanée à plusieurs choses à la fois, c’est l’ensemble des sollicitations du cerveau pendant l'exécution du travail.
Camille nous explique qu’on a généralement 4 phases dans le cycle menstruel : il va y avoir une semaine où l'on se sent très bien, on se sent libre et la charge mentale tend à être oubliée. La semaine juste avant les règles est quant à elle plus compliquée car c’est le moment où on est en attente de l’arrivée de nos règles. La semaine de règles est elle, plutôt libératrice. Enfin, la semaine d’après est un entre deux.
Parfois, les cycles irréguliers peuvent venir perturber la charge mentale.
Aujourd’hui dans le schéma de société dit "classique" dans lequel on évolue, les femmes assument encore, plus que les hommes, les tâches ménagères quotidiennes et la gestion du foyer (même si cela vient à évoluer). Ainsi, la charge mentale est double : en plus de devoir gérer sa charge mentale personnelle relatives aux cycles, il faut aussi gérer la charge mentale liée à la famille.
Quelles astuces pour accepter cette charge mentale, où du moins mieux la vivre ?
Camille nous explique que lorsqu’elle était sous contraception hormonale, elle ressentait moins les variations de son cycle et des émotions qui en découlent. Depuis qu’elle n’est plus sous hormones, elle nous confie qu’elle se sent beaucoup plus à l’écoute de son corps, de ses symptômes, et ainsi cela l’aide à s’accepter soi-même, de son corps et des différents états par lesquels il passe. Ce qu’il faut retenir c’est d’essayer d’être à l’écoute de soi, de s’écouter et de s’accepter comme l’on est.
Selon Camille, il y a un manque d’écoute, d’interlocuteurs sur les sujets des règles et de la contraception. Il est parfois difficile de trouver un interlocuteur qui prennent le temps d’échanger, au-delà des examens classiques médicaux. De trouver des personnes ouvertes à la discussion.
Lorsque l’on sent qu'il y a une vague d’émotions, qu’elle soit expliquée par le cycle et les hormones ou non, il peut être intéressant de les accepter (même si c’est dur) tout en soufflant et prenant du recul sur la situation.
Toutes ces fluctuations d'émotions, relatives au cycle, ou non, font tout simplement partie de la vie. En prendre conscience permet de mieux se connaître, d'anticiper ses émotions. C’est également une manière de reprendre le contrôle sur sa santé mentale et sa santé hormonale, souvent négligées dans l’accompagnement féminin.
Les conseils de la team Elia pour réduire sa charge mentale pendant ses règles :
- Porter sa plus jolie culotte menstruelle Elia pour se sentir confortable, c’est aussi une façon de prendre soin de son bien-être physique et psychique pendant les menstruations. Un vêtement doux, sain et adapté permet de limiter les inconforts liés aux flux menstruels et de réduire la charge mentale quotidienne.
- Se rapprocher de sa meilleure amie la bouillotte pour soulager les douleurs menstruelles, les tensions lombaires ou abdominales. Cet outil simple agit comme un apaisant naturel contre le stress, les troubles du sommeil et la fatigue chronique souvent amplifiés par le cycle hormonal.
- Prendre du temps pour soi est essentiel pour diminuer la pression mentale. Une pause régulière, en phase prémenstruelle par exemple, contribue à retrouver une meilleure qualité de vie, à alléger la charge émotionnelle et à préserver sa santé mentale. C’est aussi une manière d’éviter le surmenage souvent ressenti par les femmes actives, mères ou aidantes.
- Lire un bon livre permet de s'évader mentalement, d’alléger la surcharge cognitive et de ralentir le rythme. Un excellent moyen de limiter les effets du stress accumulé, de favoriser l’endormissement et de lutter contre les troubles du sommeil pendant les règles ou les périodes de grande tension émotionnelle.
- Cuisiner un repas spécial règles permet de renouer avec une alimentation bienveillante. Intégrer des aliments riches en magnésium, en fer ou en vitamines contribue à réduire les symptômes prémenstruels, les douleurs et l’épuisement mental.
- Faire une séance de sport, même douce, stimule la production d’endorphines. Cela aide à soulager le stress, les douleurs menstruelles et les tensions psychiques liées à une charge mentale féminine trop lourde.
- S'initier au yoga favorise le lâcher-prise, améliore la conscience du corps et réduit les niveaux de cortisol. C’est une pratique bénéfique pour réguler les émotions, accompagner les phases du cycle menstruel et prévenir les troubles de la santé mentale.
Phases du cycle | Effets ressentis | Conseils |
---|---|---|
Phase folliculaire | Énergie, motivation | Organiser ses projets |
Ovulation | Pic de confiance | Interactions sociales |
Phase lutéale | Tensions, fatigue | Recentrage sur soi |
Règles | Libération émotionnelle | Repos, confort |
Des inégalités qui pèsent encore lourd
Dans de nombreux foyers, les inégalités persistantes entre les sexes continuent de placer les femmes dans une position de surcharge constante. Elles gèrent simultanément les tâches domestiques, les devoirs des enfants, les rendez-vous médicaux, l’anticipation des besoins du foyer, le tout en maintenant une activité professionnelle. Ce cumul de responsabilités invisibles constitue un facteur majeur de charge mentale féminine, provoquant un épuisement mental, une fatigue chronique, des troubles du sommeil et une dégradation de la santé psychologique. Pour éviter que cette pression ne se transforme en stress permanent ou en burn-out parental, une meilleure répartition des rôles avec le partenaire est essentielle. Cela permettrait de soulager la pression quotidienne et de restaurer un équilibre plus sain dans la vie familiale et professionnelle.
Écouter son corps, un levier pour alléger la charge
Comprendre le lien entre le cycle menstruel et la charge mentale permet d’ajuster ses priorités et d’améliorer son organisation en fonction de ses besoins. Les fluctuations hormonales qui accompagnent les différentes phases du cycle influencent fortement l’humeur, l'énergie, le sommeil ou encore la capacité à gérer les émotions. En tenant compte de cette réalité biologique, les femmes peuvent mieux anticiper les pics de stress ou de tensions émotionnelles. Adopter une hygiène de vie adaptée, avec une alimentation riche en magnésium, un bon rythme de sommeil, des pauses mentales, et un cadre de travail flexible sont autant de clés pour préserver leur santé mentale. Savoir dire non, déléguer certaines tâches et accepter d’être moins performante certains jours est aussi un acte fort de prévention contre le surmenage.
La FAQ de la charge mentale féminine et du cycle menstruel
Qu'est-ce que la charge mentale chez la femme ?
La charge mentale désigne l’ensemble des responsabilités invisibles que les femmes assument dans leur quotidien : gestion du foyer, des enfants, du travail, des tâches ménagères… Elle s’ajoute souvent à une charge émotionnelle liée au cycle menstruel.
Quels sont les symptômes de la charge mentale ?
Les femmes peuvent ressentir de la fatigue, des troubles du sommeil, de l’irritabilité, du stress, ou encore une sensation de surcharge mentale. Ces symptômes sont parfois amplifiés à certaines phases du cycle menstruel, notamment pendant les règles ou en période prémenstruelle.
Comment la charge mentale impacte-t-elle la vie professionnelle et personnelle des femmes ?
Elle génère un déséquilibre entre vie personnelle et professionnelle, pouvant entraîner un épuisement. Ce stress chronique altère la concentration, la motivation et la qualité de vie globale. Associée au cycle menstruel, elle accentue les inégalités de santé mentale entre les femmes et les hommes.
Quels sont les moyens d'atténuer cette charge ?
Être à l’écoute de son corps, adapter ses activités aux phases du cycle, partager la charge domestique, prioriser les temps de repos et se tourner vers des pratiques douces comme le yoga ou la méditation permettent de mieux vivre cette charge. Porter une culotte menstruelle confortable adaptée à son flux peut aussi apporter un confort physique bienvenu.
Pourquoi la charge mentale touche-t-elle particulièrement les femmes ?
La charge mentale féminine résulte d’un cumul de facteurs sociaux et culturels : répartition inégale des tâches domestiques, pression professionnelle, rôle d’aidante, maternité… Les femmes endossent souvent des responsabilités invisibles, sources de stress chronique, de fatigue mentale et d’inégalités dans la santé psychique. Cette pression peut s’accentuer selon les phases du cycle menstruel, où les fluctuations hormonales influencent l’humeur et l’endurance mentale.
Le cycle menstruel peut-il accentuer la sensation de surcharge mentale ?
Oui, le cycle menstruel agit directement sur l’état émotionnel, la concentration et la tolérance au stress. En période prémenstruelle ou pendant les règles, de nombreuses femmes ressentent une baisse d’énergie, une irritabilité accrue et une plus grande difficulté à gérer la charge mentale quotidienne. Comprendre ces variations, les anticiper et adapter son organisation sont des leviers essentiels pour alléger le mental et prévenir les troubles liés au surmenage.
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