Doit-on avoir honte de ses règles ?

Doit-on avoir honte de ses règles ?

Céline a 18 ans et est étudiante en école de communication et de publicité à Paris.

Céline c’est aussi l’une de nos clientes, et pas que ! 

Aujourd’hui, Céline revient avec nous sur ses complexes, son parcours de femme et son rapport parfois difficile aux règles tout en nous expliquant ce qu’ont changé pour elle les culottes menstruelles Elia lingerie. Mais elle nous donne aussi sa petite leçon de vie.

Pourquoi participer au shooting Elia ?

« Ce qui m’a poussé à poser en lingerie Elia c’est que j’étais abonné au compte Instagram. J’ai vu donc que le casting était proposé et je suis vraiment partie avec l’idée de « pourquoi pas », je n’ai absolument rien à perdre. D’un côté c’était un peu une sorte challenge parce que je suis extrêmement timide et complexée. Et c’est vraiment assez compliqué pour moi en fait de poser devant une caméra, et en plus de ça en culotte. Donc c’était vraiment une grosse expérience pour moi et je ne regrette pas du tout. »

Quelle est ta relation avec tes règles ?

« J’ai souvent, enfin surtout au début de mes règles, complètement dissocié ma personne de mes règles. C’est-à-dire que quand j’avais mes règles, en fait je le vivais assez mal. Ce n’est pas que je me détestais mais pour moi vraiment c’était sale, il fallait le cacher, je le vivais assez mal quand même. Et en fait je me suis rendu compte que ça venait surtout du fait que j’étais complètement dans l’ignorance. Je savais pas du tout en fait ce qui se passait, je ne savais vraiment pourquoi je les avais. J’ai eu mes premières règles j’avais 14 ans.

Je les ai eu au collège donc bon ça allait parce que j’avais mes copines avec moi, elles m’ont assez rassurée. Je sais que ma maman, à part me donner des protections hygiéniques, voilà, ça se limitait à ça.

J’ai mis vraiment à peu près 2 ans avant de déjà m’accepter quand j’avais mes règles et en plus de ça vraiment comprendre qu’est-ce que c’était, pourquoi est-ce que je les avais ?

A pouvoir en parler librement, à ne pas forcément me cacher. Moi j’étais dans l’ignorance et plus j’étais à l’écoute des autres et plus j’avais envie d’aider les autres pour pas qu’ils ne soient dans la même situation que moi. »  

As-tu des douleurs pendant tes règles ?

« J’ai toujours eu des règles assez abondantes. Ça n’a jamais été douloureux jusqu’à maintenant : ça fait environ un an, un an et demi que vraiment les premiers jours c’est presque insoutenable.

Je sais que le premier jour souvent je ne peux pas me lever du lit parce que je ne me sens vraiment pas bien du tout. Et d’ailleurs j’ai aussi eu des petits problèmes par rapport à ça dans le sens où en fait on ne me croyait pas.

Quand je disais j’ai mal à cause de mes règles on me disait « mais moi j’ai pas mal arrête, tu forces ». Du coup je le vivais encore plus mal parce que j’avais l’impression en fait d’un côté de ne pas être comprise, de l’autre côté de me dire « si ça se trouve en fait c’est juste moi, c’est juste dans ma tête ».

Cette douleur elle est légitime, voilà, je ne l’invente pas et je ne le fais pas parce que j’ai envie de rester une journée au lit. »

Sais-tu d’où viennent ces douleurs ?

« Je sais juste que quand on a des règles parfois ça fait mal, je ne sais pas exactement la cause précise. En fait ce n’était pas une douleur qui était forte au point vraiment de me dire qu’il fallait que j’aille consulter. Et vu qu’en plus derrière je savais que si j’en parlais avec par exemple ma maman, de « je ne me sens vraiment pas bien, est-ce qu’on peut consulter ? », elle n’allait pas forcément me prendre au sérieux parce qu’elle en fait n’a jamais eu des règles douloureuses.

Donc pour elle en fait si elle ne les a pas eu, bah moi ce sera la même chose. Avec mon père on n’en a jamais parlé.

Par contre étonnement de mes parents c’est le seul qui me croit quand je lui dis que j’ai mal à cause de mes règles, qui va vraiment me laisser tranquille pour la journée. C’était quand même un support assez inattendu, mais vraiment qui faisait du bien. »

Tu nous as dis que tu avais des complexes, peux-tu nous en parler ?

« Je suis vraiment complexée par mon corps en général donc j’imagine comme  à peu près toutes les adolescentes. Au niveau du ventre où je ne me sentais pas grosse mais voilà j’ai des petites gênes, des petits complexes. Le fait de me voir en photo, de me voir en culotte, du coup le ventre à l’air, pas caché comme je le fais d’habitude c’était un peu une manière aussi pour moi de me redonner une image de « je suis quand même jolie ».

Ça ne sert à rien que je me cache parce que je n’ai pas vraiment grand-chose à cacher, et voilà, je suis aussi très bien devant une caméra.

En sortant je me suis dit vraiment « qu’est-ce que je viens de faire ? Est-ce que je vais assumer vraiment de me voir en photo ? Que d’autres personnes puissent me voir comme ça ? Et en fait plus j’y réfléchissais et plus je me suis dit : bon c’est fait, je ne vais pas reculer maintenant. 

J’avais vraiment passé un super bon moment. A aucun moment je me sentais vraiment mal dans ma peau ou voilà.

Enfin devant la caméra je me sentais vraiment très bien. Donc oui aujourd’hui maintenant je me sens beaucoup mieux. Même devant une caméra ça va beaucoup mieux donc je suis très contente de l’avoir fait. 

Que représentent tes cicatrices ?

« En fait j’en ai deux. Donc j’en ai une en plein milieu de la poitrine et j’en ai une dans le dos. Je suis née avec une malformation cardiaque.

Depuis mes un an j’ai ces deux cicatrices là, donc je n’ai aucun souvenir de ça, j’ai grandi avec. Je sais que ça m’arrivait quand j’étais petite de me regarder dans le miroir et de me dire « ah c’est vrai, j’ai une cicatrice », je les oubliais en fait, c’était vraiment une partie intégrante de moi. Moi qui suis une grande complexée, ça n’a jamais été un complexe.

Qu’on me pose des questions ou qu’on fasse la remarque « oh t’as des cicatrices », je ne l’ai jamais vraiment mal vécu ou vécu comme s’il fallait que je le cache parce qu’en fait pour moi oui ça me rendait différente mais dans le bon sens. En fait je le voyais vraiment un peu comme une force. »

 

Que penses-tu des culottes menstruelles Elia ?

« Je suis super contente. Déjà ça m’aide énormément la nuit, moi je les porte essentiellement la nuit, et ça m’aide parce que je n’ai pas à me réveiller en stress, soit pendant la nuit, soit le matin, en me disant que j’ai tâché mes draps ou il s’est passé quelque chose, ou voilà. Au moins je sais que je peux dormir tranquillement.

Je les trouve hyper réconfortante, je ne sais pas comment expliquer, mais je sais que quand je les mets vraiment je me sens bien, je me sens protégée. Je sais que je vais pouvoir dormir et que je vais pouvoir vraiment bien me sentir. Je les trouve super confortables et je n’ai jamais eu de problème de fuites donc ça, top ! »

Un petit mot pour la fin ?

« Pour moi il faut s’informer parce que plus on est dans l’ignorance, moins on a des connaissances là-dessus, plus on se pose des questions qui ne seront pas répondues, et plus on a de préjugés et voilà ça continue comme ça. »

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